Hier notre amour est parti, nous laissant orphelins, je pense aux enfants, aux fils électriques, aux déserts, aux transes qui nous prenaient, je pense au peuple des rêves, Margaret dit : « il y a beaucoup d’histoires ici, certaines sont tristes, d’autres drôles, certaines à la limite de la folie, de la violence pure, certaines sont ordinaires, toutes ont à voir avec le mystère de la vie, parfois le mystère de la mort, c’est l’histoire de beaucoup, mais elle commence avec une, seule et unique, et je l’ai connue celle -là qui mène à tous ». Je lis les papiers sur David L, je me dis, la méditation transcendantale, j’ai essayé, un peu, mais je n’ai pas exploré, cet espace où tu te recouvres, où tu te recomposes, où tu fais le ciment, le liant, mais aussi l’ouverture au monde. Et je regarde autour de moi, mon quotidien, mes écritures, mon espace, les plages ambient qui l’habitent en entier, ces plages de méditation profonde que je me donne. Je devrais faire comme David, les conceptualiser, me rappeler comment elles m’ont reconstruit, comment elles sont en moi dès le début, quand j’écoutais et découvrais Brian Eno dès mes 17 ans, Music for Airport dans la BO de Jubilee, la 2ème face du Wilder du Teardrop de Julian Cope, Tiny Children.
