Je sais que demain, je reprendrai ma basse, tout en noir je m’enfermerai avec mes deux compagnons de nuit et nous bidouillerons sur de petites machines, rythmes et batterie. Au mitan de la nuit, quand toutes les lumières se seront éteintes, surgira une furie, Allée Sauvage de Beak, qui tournera en boucle dans la pièce capitonnée, quelques amis, des inconnus, des filles qui dansent sans s’arrêter, la transe qui monte, la chaleur, les yeux dans le vague : ce que nous célébrerons traversera les océans, la skyline des mégapoles, les déserts, les hommes fuyant le précipice, marquera la matrice des temps.
